Ula Sickle

Atomic 5.1 - Performance - 2010

présentée dans le cadre de l'exposition Panorama 12

Performance


«“Strobos” signifie le tourbillon en grec ancien et scope et issu de “skopeïn”, qui signifie observer. Les 5 lampes stroboscopiques utilisées lors de la performance (des Martin Atomic 3000) sont placées en formation circulaire ; elles font référence à cette étymologie. En travaillant avec des lumières placées sur différents angles, mais visant un même objet ou direction, un changement de position (un mouvement) est perçu même quand il n'y a pas de déplacement réel. C’est l’inverse de l’effet stroboscopique dans lequel un mouvement, pris par un éclat de lumière, semble arrêté ou figé. Le dispositif et la recherche chorégraphiques jouent avec les mouvements réels (déplacement du danseur) et les mouvements fictifs (l'alternance des lumières et de l'angle des lumières). Le son produit par les lampes, amplifié et modulé, devient une subtile partition musicale. Le corps pris dans ce tournoiement de lumières prend des allures d’images projetées évoquant les premiers films d’animation. Ces images se réfèrent aussi à l'imagerie 3D, car les éclairs de lumières créent une véritable profondeur. Ce dispositif est en quelque sorte une “machine à images” en trois dimensions, faite à partir d’une technologie simple intimement liée aux origines du cinéma.»

Ula Sickle


Née en 1978 à Toronto. Vit et travaille à Bruxelles.

Université de Toronto et Paris 8. P.A.R.T.S. (Performing Arts Research and Training studios) à Bruxelles. Elle travaille comme chorégraphe et danseuse. Ses performances ont beaucoup tournée en Europe. Son installation vidéo de l’année dernière, Looping the Loop, a été présentée au Festival panafricain d’Alger, au Centre culturel français de Kinshasa, à la Galerie Anita Beckers de Francfort et au KVS de Bruxelles.

Crédits


Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, Tourcoing