Gregg John Smith

Should we never meet again - Installation - 2005

présentée dans le cadre de l'exposition Panorama 6

Installation


Ce film suit un homme à travers la ville. Il est très pensif à la suite d'une dispute à la maison et doit trouver un autre endroit où dormir pour la nuit à venir. Mais où ? Il parcourt la ville à la recherche d'une solution à ses problèmes personnels, mais plus il cherche, plus sa frustration grandit. Il se met à accuser tout et tout le monde de sa vie restreinte et sans joie que toute chance semble avoir abandonnée. Mais une autre dimension existe dans sa vie, qui semble l'attirer à chaque opportunité. Dans ses brefs moments de pause ou de repos, il s'expose à cette dimension, et s'il attend juste assez, le passage se fait. Il est alors transporté en un instant dans un lieu intérieur où les bruits et ennuis de la ville ne l'atteignent plus. Il y passe de courts moments de quiétude avec des inconnus innocents qui passaient alors par hasard dans la rue. Dans cette dimension, il n'y a pas de limites ou de formalités, et personne ne peut être blâmé : chacun est simplement là pour les autres pendant un bref instant. Puis c'est le retour dans la rue, et la séparation comme si aucun contact n'avait eu lieu. Et la quête recommence. Le film a été tourné dans les quartiers de Barbès, Château Rouge et Goutte D'or, à Paris ainsi que devant le 'blue screen' de la salle vidéo du Fresnoy. Avec : Mireille Abadi, Gerard Abela, Vincent Duviau et Manon Quere

Gregg John Smith


Gregg Smith est né au Cap, Afrique du Sud, en 1970. Enfant, il était sportif et passionné par l'observation des oiseaux. Plus tard, il a suivi des études de peinture à la Michaelis School of Fine Art, University of Cape Town, et créé ensuite des projets variés, d'ordre performatif, visuel ou contextuel. En 2001, il a déménagé à Amsterdam pour travailler à la Rijksakademie, et il développe des projets au Fresnoy depuis trois ans. Il vit et travaille actuellement à Paris, avec des projets en préparation pour Tel-Aviv, Nijmegen et Le Cap.

Crédits


Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, Tourcoing