Artiste étudiant
Victor Villafagne
Promotion Marguerite Duras ( 2021 - 2023 )
Né à Mont-de-Marsan (France) en 1995
Biographie
Victor Villafagne, né en 1995 à Mont-de-Marsan, vit et travaille en France.
Victor Villafagne développe des sculptures afin de « résoudre ses propres obsessions cinématographiques » en faisant intervenir des rapports de forces, des énergies dans des formes qui engendrent toujours un rapport intime au son. Il décrit ses œuvres comme des « piles énergétiques de prise de conscience, prenant la forme de fossiles technologiques » : des entités vivantes qui possèdent leur énergie propre, avant et après être passées entre ses mains. Il s’agit de pièces qui se digèrent entre elles, se dévorent, se recyclent, s’alchimisent. Les effets perceptifs, psycho-acoustiques et autres biais cognitifs jouent dans la perception psychotrope que provoquent ces formes « réactives », résistant à l’espace d’exposition comme espace du pouvoir mortuaire, de dissection et de désactivation des œuvres.
Son travail a notamment été présenté au Palais des beaux-arts de Paris (2021), au Creux de l’enfer à Thiers (2020) ou encore au Centre tchèque de Paris (2019, 2020). En collaboration avec Flora Bouteille, il a développé des projets aux Subsistances à Lyon et à la Biennale de Lyon (2019), au Salon de Montrouge (2019). Ils ont également conçu ensemble la série radiophonique Le palais hérmetique de la mémoire dont le premier épisode a été présenté au festival Ars electronica. La suite de la série a été diffusée par Centre d’art contemporain d’Ivry-le Crédac (2021-2022).
Cursus
Victor Villafagne vit et travaille en France ; En quête de signes archéologiques d’un futur passé. Il décrit ses oeuvres comme des « piles énergétiques de prise de conscience, prenant la formes de fossiles technologiques ». Sortes d’entités vivantes possédant leur vie propre, avant et après être passées entre ses mains. Ses pièces se digèrent entre elles, se dévorent, se recyclent. Il fait intervenir les énergies, l’électricité, les matières chimiques ou radioactives dans ses installations où la notion de danger à un rôle à jouer . Ne souhaitant pas se définir comme appartenant à un champ ou l’autre du contemporain, il se considère comme un alchimiste démystifié, écrivant sa propre mythologie contemporaine, dans laquelle les formes artistiques sont les organes sexuels et assurent ainsi un rôle dans la reproduction des idéologies et des mouvements de pensée. Recyclant la forme du studio de musique pour réfléchir la notion d’atelier dans un monde fluide, il réfléchis également à l’aspect spéculatif des oeuvres d’art, comme écho au système méta-capitaliste détournant le concept de science fiction pour en faire un Art-fiction où les oeuvres d’arts servent de base de questionnent à nos problèmes contemporains.
En 2014 il crée le label Thermal Noise records, puis en 2018 avec Jérémy Saintout le regroupement de création Première frappe, composé de Plasticiens et musiciens et vidéastes. Après un Diplôme de Technicien supérieur de l’audiovisuel obtenu à Biarritz, il passe en 2015 son Dna avec mention à l’Esa des Rocailles. En 2018, il a réalisé la bande sonore du documentaire Soleil Noir de Charles de Kouchko et Camille Courcy . Il collabore également sur plusieurs projets avec Flora Bouteille comme lors de son invitation par l’artiste sur la pièce L’écologie de la peste présenté au Salon de Montrouge 2019 ou pour la performance Powerful General Purpose Art part I: le perverti aux Subsistances, Lyon. Cette collaboration se continuera pour la pièce one minute secret présenté à la Biennale de Lyon, et plus récemment sur une série radiophonique écrite en tandem « Le palais hérmetique de la mémoire » dont le premier épisode est présenté pour le festival Ars Electronica et la suite de la série par le Crédac. Lors de son DSNEP à l’ENSBA Lyon, qu’il valide avec mention, il devient lauréat du Prix Charles Dufraine, ainsi que du Prix des Partenaire. Il suivra en 2019 le post diplôme « Arts et Créations Sonores » de L’ENSA à Bourges.
Production de Victor Villafagne