Cindy Coutant

Hi-Def! - Installation - 2019

présentée dans le cadre de l'exposition Panorama 21

Installation


État de la recherche - Doctorat en création

Mon travail explore les relations que l’humain entretient avec le vivant et le non-vivant, les traces d’accouplement et d’échanges infectieux qu’il porte à mesure qu’il fréquente, domestique, mange les espèces avec qui il cohabite ; à mesure qu’il élabore ses objets techniques qui, en retour, façonnent sa subjectivité et transforme sa nature. Au sein d’installations, de récits spéculatifs, de films, je reporte et expose les indices liés à la situation existentielle critique de notre époque : celle qui se situe dans un contexte de crise écologique majeure et de transition industrielle, qui se traduit par une perte de repères pour l’humanité, forcée de remettre en question sa condition, ses croyances, sa place avec le monde.

Cette année, j’ai amorcé une thèse de création avec Le Fresnoy – Studio national et l’Université de Lille pour nourrir ce qui fonde ma recherche, et pour rassembler une communauté d’artistes, d’écrivains et de chercheurs qui tente de penser une nouvelle cosmo-technologie dont l’une des expressions, parmi d’autres, serait l’être humain. Cette première phase s’est articulée sur les deux fronts, théorique et plastique, et pour Panorama 21, j’expose un état de ma recherche.

Cindy Coutant


Cindy Coutant est artiste et doctorante (Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains/Université de Lille). Son travail questionne principalement le désir du vivant de se relier aux êtres et aux choses, la coévolution entre espèces ou techno-espèces, et le besoin propre à l’humain de donner un sens aux informations du monde. Ses installations, films et lectures augmentées sont proches du genre de la science-fiction et se développent par l’écriture. Ils explorent différents problèmes comme l’amour en temps d’espionnage technologique, l’économie affective, la grammaire de l’anxiété ou les récits alternatifs de la création du monde.

Remerciements


Nathalie Delbard, Julien Prévieux et Félix Luque Sánchez