Michela Franzoso

Un matin de fin mars - Film - 2006

présenté dans le cadre de l'exposition Panorama 7

Film


Un matin de fin mars est un film qui parle de l'incapacité de l'homme contemporain à se confronter à la mort. Aujourd'hui, on n'envisage la mort qu'en termes médicaux ; on meurt à l'hôpital. Ce film met en question aussi l'idée d'une ' intériorité ' de nos vies : la place des sentiments du protagoniste, de ce qui pour lui est et va être sa vie. C'est la possibilité d'envisager nos vies sans les refuges de la subjectivité ou de l'objectivité. Une subjectivité intériorisante, caméra à l'épaule, une objectivité clinique, documentaire : c'est précisément ce que, crois-je, il faut refuser comme autant de clichés éthiques et esthétiques, des préfabriqués qui nous empêchent de chercher, de devenir face à l'impénétrabilité du monde. Je recherche une vision en amont ou au-delà du sujet humain.
Je voudrais qu'on puisse regarder et qu'on sache durer dans un espace qui, entre autres, accueille, engendre, la vie de l'homme, d'un homme. Chercher, habiter ; et puis traverser, quitter cet espace...

Michela Franzoso


Née en 1977, à Arezzo (Italie) Maîtrise en Sciences de la Communication, Université de Bologne (Italie) Vit et travaille à Lille 2006 : «Un matin de fin mars», 36th International Film Festival of Rotterdam, 15th Mediterranean Festival of New Film [Grèce], The 30th Norvegian Short Film Festival «Immaginare Corviale», Art Doc Fest Rome, Netherlands Architecture Institute_ NAI, Rotterdam 2005 : «No where Europe», 51 Esposizione Internazionale d'Arte, Biennale de Venise

Remerciements


Remerciements : Gian Maria Tore

Crédits


Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, Tourcoing