Phénoménologie de la virtualité
Rencontre entre un vidéaste et un chorégraphe
Charles Gallay (FR)
Phénoménologie de la virtualité
Rencontre entre un vidéaste et un chorégraphe
Installation

Cette installation, faut-il que je l’intitule :
Didactique : Une fenêtre fermée sur un monde ? Dans le montage et dans le cadre elle se défend de n’être qu’une installation afin de se revendiquer aussi documentaire. Un titre comme un doigt pointé sur l’aspect cinématographique de cette installation.

Ou lyrique : Laboratoire de questions absurdes mais salvatrices ? Elle est d’abord le lieu de rencontre entre deux plasticiens, et, par extension, un laboratoire de rencontres entre médias. Face aux écrans, devisent le vidéaste, le chorégraphe et les spectateurs alors que se déroule derrière ces fenêtres la résultante de leurs expérimentations.

Alors référentiel : Contra posto... et tous ces trucs-là ? Transparaissent le ton dialectique des échanges et la volonté de déjouer les codes de la sculpture. Mais non.

Voyons, énigmatique : ... maîtriser, ou plutôt, connaître ? Titre qui poserait d’emblée la question de la légitimité des outils de captation face au corps et de ce que signifie « habiter ».

Et pourtant, aucun de ces titres ne semble satisfaisant puisqu’il ne s’agit que de cadres exigus, du tout qu’un laboratoire peut engendrer. Ce sera donc l’oxymore Phénoménologie de la virtualité qui trônera sur les cartels, tâchant de laisser apparaître efficacement tous ses homologues déchus.

Thibaud Le Maguer, Valentine Gelin, Ludivine Pelé, Annie Zadek, Bertrand Scalabre, Le Fresnoy - Studio national et son directeur, Alain Fleischer et toute son équipe technique, pédagogique et administrative, ainsi que Madeleine Van Doren et Daniel Dobbels,
Et enfin Marie Lelouche, Silvain Vanot, Lucie Dupont, Tristan Rolin et Thibaut Rostagnat.

Charles Gallay
Charles Gallay France
Promotion André S. Labarthe

Enfant de l’image facile et d’un digital amniotique, Charles Gallay investit très tôt sa curiosité dans la production d’images. Avant d’orienter sa pratique vers les arts plastiques, il se forme aux métiers du cinéma entre 2010 et 2012 et travaille depuis sur les plateaux lillois. En intégrant une école d’art en 2013, il recherche une vision transdisciplinaire et horizontale du monde. Naïf éclairé du destin des images, questionnant les ressorts politiques des liens entre art et technologie, en 2017 il travaille conjointement avec des laboratoires de recherche. Il est diplômé de l’école d’art en 2018, puis développe au Fresnoy – Studio national des arts contemporains une recherche sur l’entre-deux et l’étrangeté. Il y entretient également son besoin de perspectives hétérogènes et développe un intérêt pour le corps et sa musicalité.

    Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains