La nuit déborde
Hai-Wen Hsu (TW)
La nuit déborde
Installation

Installation, vidéo, 10 min

La nuit déborde est une installation immersive qui invite les visiteurs à se confronter à eux-mêmes.

Ils découvrent, en traversant l’espace constitué d’un miroir sans tain et de deux écrans, leurs corps s’éveil- lant à de nouvelles sensations comme celles que peuvent éprouver les blessés ou les mutilés. Ils entrevoient leur part d’ombre, d’autres corps dans l’obscurité du dispositif. Les corps physiques interagissent avec leurs reflets, se rejoignent et se frottent les uns aux autres, s’enflamment mutuellement et raniment même les cendres mortes.

Une expérience pour que chaque visiteur prenne conscience de lui-même, de son propre corps en passant par le dédoublement dans le dispositif.

« Ce que je vois, c’est une image flottante, le mouvement d’un corps dans l’océan, mais je ne sais pas si c’est le tien ou le mien. Veux-tu savoir à quoi tu ressembles ? Est-ce que les vagues vont diminuer ? Quand viendra-t-il ? »

Un grand merci à Gao Bo, Phillipe Maurel, Fernando Colin Roque, Zhi-Jin Tsai, Frédéric Albou, Moïse Togo et Zhu Yunyi pour leur patience et l'énergie qu'ils ont consacré à ce projet.

Hai-Wen Hsu
Hai-Wen Hsu Taiwan
Promotion Michelangelo Antonioni

Diplômée de l’Université Nationale des Arts de Taiwan en Danse, à Taipei, j’ai suivi la formation EX.E.R.CE au CNN de Montpellier, sous la direction de Mathilde Monnier.

Depuis 2011 j'interviens comme danseuse sur des projets associant la danse au théâtre et aux arts plastiques et visuels, avec des partenaires de différentes cultures, interrogeant la rencontre et le mélange de ces dernières.

Mon travail consiste à explorer la notion de dédoublement, les relations entre corps et esprit, en évoquant la sensation et la mémoire du corps. À travers le grossissement visuel de détails du corps, la texture, le contraste des images corporelles, l'association et la fusion d'images et le langage d'expression corporelle, cette recherche fait apparaître des problèmes d'intérêt immédiat.

    Production : Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains