Mahmoud Darwich, et la terre comme la langue
"La poésie, mon ami, est cette nostalgie inexplicable qui fait d'une chose un spectre et d'un spectre une chose."
Mahmoud DARWICHE
Parole de poète, la parole au poète.
C’est tout le sens de la programmation du film Mahmoud Darwich, et la terre comme la langue (le 12 octobre), proposé au Fresnoy en collaboration avec l’Institut du monde arabe de Tourcoing, l’association France Palestine Solidarité et la radio Pastel FM.
Avec ce documentaire très rarement diffusé au cinéma, Simone BITTON la réalisatrice revisite l’œuvre et la vie de Darwiche, poète de l’exil et de la tragédie et qui s’est peu à peu imposé comme le chantre de la Palestine.
Il faut se représenter l’immense popularité dont jouissent les poètes en Orient. Là-bas, on considère la poésie comme un art vivant, devant être déclamé sur une scène devant le public par les auteurs. Il faut s’imaginer la foule amassée, scandant en chœur ses vers avec le poète. C’est cette immense ferveur, cette clameur incroyable que montre le travail de Simone Bitton à travers ce portrait.
L’autre grande réussite du film est de permettre au spectateur de resituer le travail de Darwiche dans un contexte large, historique et culturel, qui donne à voir la pleine mesure de son travail d’écriture.
D’autres manifestation consacrées au poète seront proposées au public, durant une semaine (du 10 au 18 octobre).
Plus d’informations sur le site de l’IMA.