Deux droites parallèles se rejoignent à l'infini - Installation de Aurélie Garon
Deux droites parallèles se rejoignent à l'infini

De Aurélie Garon, installation 2006
Des voix s'élèvent dans le noir. Elles distillent des histoires qui circulent, s'entrecroisent ou se heurtent. L'homme y est aux prises avec le monde. De la lumière surgit parfois. Ces paroles donnent à entendre un monde fuyant et mouvant. Un territoire qui se dérobe. Différents espace-temps sont mis en regard. Ils se disloquent. Cette pièce prend forme autour de la perception du visible. Il est question du monde. De ses convulsions. De notre contingence brute au milieu du monde. Les paroles sont liées à la conscience d'un monde perçu et à des expériences sensorielles. Elles apparaissent hantées par ces existences. Elles sont parcourues en filigrane par un sentiment d'écart au réel. Une érosion du visible. Elles portent en creux un point d'inquiétude, de suspens. L'espace se trouve alors tissé de ces voix et de béances. Ce serait une manière de dire le sensible. Son tremblement.
Remerciements : A toutes les personnes dont j'ai recueilli les paroles, François Bazzoli, André S. Labarthe, François Rouän, toute l'équipe du Fresnoy et en particulier Blandine Tourneux, Christian Cartier, Jacky Lautem, Richard Campagne, Thierry Maes, ma famille,mes amis. A la mémoire de mon grand père tamasheq.
Oeuvres d' Aurélie Garon produites par Le Fresnoy :
- - Deux droites parallèles se rejoignent à l'infini (installation, 2006)
- - C'est un bruit qui est là, qui permet de respirer on dirait... (installation, 2007)
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