Processus créatif Creation process

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Akiko Okumura

Akiko Okumura

L'île des ondes millénaires

installation

Il s'agit d'un microcosme, un environnement circulaire constitué d'interactions de phénomènes physiques, ondulatoires. Ceux-ci provoquent des points de rupture et de fusion entre création naturelle et création humaine. Dans cette installation, écosystème synthétique miniature, la frontière entre les deux est hasardeuse, elle fonctionne par le mouvement avec lequel l'un altère sans cesse l'autre. Cette composition orchestre les phénomènes ondulatoires et donne à contempler la réciprocité des matières, du moins réduite au faisceau de la perception humaine. Dans un bassin dont l'eau est illuminée, un système mécanique produit des vagues qui frappent sans cesse des fragments de plexiglass transparents. La lumière est invisible dans l'eau car elle passe au travers d'une matière transparente. Dès lors qu'une matière opaque pénètre dans cette eau éclairée, la matière reflète la lumière et devient lumineuse. Gouverné par le phénomène optique de transmittance, le plexiglass en tant que matière inerte est doté d'une vie et devient un paysage qui change constamment d'apparence. L'inertie des vagues est analysée, pour engendrer la répétition du processus de manière cyclique. En contrôlant cet environnement chimérique, je m'interroge sur mon identité en tant qu'être humain, qui a créé ce qu'on appelle « l'artifice » tout en demeurant une créature de la nature.

Pôle installation, Arnaud Petit, Nicolas Verhaeghe, David Lemaréchal, Guillaume Gravinat, Vincent Pecaut, David Peroy, Isabelle Vendeville, Antoine Rousseau, Jean-Marc Delannoy, Daniel Dobbels, Julien Guillery, Massimiliano Simbula, Eric Prigent, Elodie Wattiaux, Valérie Delhaye, Vincent Maquaire.

Akiko Okumura est née au Japon en 1986, elle vit et travaille à Lille. Après des études aux Beaux-Arts de Saint-Etienne et de Tourcoing, sa première exposition personnelle a eu lieu au Bureau d'Art et de Recherche à Roubaix en 2012. Sa pratique artistique se déploie aux frontières des sciences naturelles et de l'art dans ses installations et sculptures. En 2014, elle intègre Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains et commence un travail filmique. Dans son premier film tourné au Japon, elle s'est attachée à décrire la transition d'un folklore ancien vers un imaginaire urbain fantastique. Son film a été présenté lors d’événements d’art contemporain et de cinéma tels que CPH:DOX à Copenhague, FESTCURTAS BH à Belo Horizonte, Brésil.